Je désire remercier :  

  • Monsieur Bertrand Bergier, sociologue,  pour la confiance et les   encouragements  qu’il a su me prodiguer

  •   Les architectes qui ont accepté de se "livrer"

  •   Les étudiants des Beaux- Arts d’Angers

  •   Les élèves du BEP Dessinateur en Architecture

  •  Et tout particulièrement :

  •   Monsieur Thierry Artur, directeur de ce mémoire qui m’a enseignée
        et accompagnée avec respect, conviction et créativité.

 

 

 

 

 

Esquisse...

 

A l'origine enracinée autant que possible dans "l'intuition pure"[1], il s'agit d'un langage, d'une "pensée muette"[2] en marche... car "les créations ne sont pas un acquis", tout juste un élan.    

Eclosion de sensibilité, Merleau-Ponty nous invite.  

"Cette philosophie qui est à faire, c'est celle qui anime le peintre non quand il exprime des opinions sur le monde mais à l'instant où sa vision se fait geste".[3]

 Nous voudrions faire l'éloge de ce geste qui répond à l'inclination intérieure, déploiement du retentissement de l'être.  

Nous désirons énoncer les vertus de la trace, expression subtile du dessein riche d'innombrables potentialités, témoignage d'un instant fugace inscrit dans une unité symbolique.

  Avec sans doute pour ambition, de voir ces "flambées de l'être dans l'imagination" s'accomplir et faire "oeuvre d'architecture".  

 

 

SOMMAIRE

 

- INTRODUCTION                  

  I-   DEFINITION DU CHAMP REFERENTIEL            

  1.   Le projet et le projet de sens

  2. La sensation              

  3. La perception             

  4. L’évocation              

  5. La mémorisation              

  6. La compréhension              

  7. La réflexion              

  8. L’imagination             

  9. L’introspection             

    II-  PRATIQUE DE L’ARCHITECTE                

  1. L’observation              

  2. L’élaboration              

  3. La réalisation de l’esquisse              

    III- PROCESSUS DE FONCTIONNEMENT            

  1. Contenu des témoignages              

  2. Singularité des entretiens             

    IV-  L’ETHIQUE DU PEDAGOGUE         

  1. Kaïros - le moment opportun             

  2. La dimension poétique              

  3. La recherche du sens              

  4. La valeur du geste              

  5. L’ouverture à l’imaginaire              

   - CONCLUSION            

   - BIBLIOGRAPHIE            

   - ANNEXE              

   

 

[1]DASTUR (Française), "Husserl ou la neutralité de l’art", in La part de l’oeil : Art et Phénoménologie (n°7), Bruxelles, Presses de l’académie des Beaux-Arts de Bruxelles, 1991, p 20.

[2]MERLEAU-PONTY (Maurice), L’oeil et l’esprit, Paris, Gallimard, 1995, p 93.

[3]ibid., p 60.