Sur les traces de quatre témoignages, analyse du
geste premier de l’architecte : l’esquisse, outil conceptuel et créatif.
Etude qui conduit à élaborer des propositions pédagogiques dont l’ambition
est l’éclosion de la singularité.
Eu
égard à la prégnance de l'outil informatique dans les agences, la problématique
vise à examiner les vertus de l'esquisse architecturale produite par la main.
Et au-delà, s'interroger pour savoir si l'esquisse peut être enseignée.
Nous
avons délibérément choisi un champ d'investigation philosophique en vue de
ramener le questionnement vers l'individu, d'opérer cette remontée vers l'être.
Nous
avons recueilli des témoignages. Ecouter comment, à partir de l'observation
des données, les architectes parvenaient à réaliser l'esquisse et ainsi à
extraire de la complexité initiale, une image cohérente et signifiante.
Nous
avons tenté de comprendre le fonctionnement de leur pensée, évoqué à
travers quatre notions : le projet de sens, l'assimilation, le travail d'hypothèses
et l'imagination créatrice.Soucieuse de ne pas réduire ces expériences à des
modèles et afin de nourrir cette exploration, nous avons exposé ce qui nous
semble singulier chez chacun d'entre eux.
Puisant
enfin au fil de cette périgrination et à la source de nos expériences pédagogiques,
nous avons proposé des outils pédagogiques, avec l'ambition de réveiller la
conscience de l'individu, de le connecter à sa dimension poétique, de l'ouvrir
au sens et de développer son esprit critique.
Qu'il soit mental ou corporel, l'outil privilégié est le GESTE.
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